Vanessa Besand

 

Vanessa Besand est maîtresse de conférences en littérature comparée à l’Université de Bourgogne.

Elle a soutenu en 2009 une thèse portant sur les transferts culturels entre la France et les États-Unis aux XXème et XXIème siècles et intitulée Discours théoriques et fictions narratives : France / États-Unis.

Elle travaille sur la fiction romanesque postmoderne et plus précisément aujourd’hui sur le réalisme magique (domaines français et anglo-saxon), mais aussi dans des perspectives culturalistes, en lien notamment avec le séminaire LmM. Elle a co-dirigé en 2013 avec Béatrice Guéna les actes du congrès AILC de Paris, Pour un comparatisme culturaliste.

Elle dirige actuellement la Revue d’études culturelles (Dijon, ABELL), créée en 2004 et liée à l’axe LmM du CPTC, et qui comprend aujourd’hui neuf numéros. Elle en a dirigé le numéro 6 (actes de colloque) avec Victor-Arthur Piégay sur le cinéma d’animation, Révolutions de l’animation à l’ère postmoderne (2015), ainsi que le numéro 8 sur les Représentations de l’adolescence (2021).

Virginie Brinker

Virginie Brinker est maîtresse de conférences en littératures contemporaines (Afrique subsaharienne, principalement).

Ses recherches portent sur le rap, dans ses dimensions esthétiques et politiques, et sur les questions identitaires et migratoires.

Elle dirige actuellement la revue Savoirs en lien du CPTC, dont l’axe LmM fait partie, et co-organise le séminaire de l’axe avec Vanessa Besand et Henri Garric.

Corinne François-Denève

Maîtresse de conférences en littérature. Rattachée au Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés contemporaines (UVSQ), elle exerce ses enseignements à l’Université de Bourgogne. Elle a enseigné auparavant aux universités de la Sorbonne, Stockholm, Cambridge, Reims et Versailles-Saint-Quentin.

Elle travaille sur des sujets aussi divers que la comédienne en littérature, la mémoire de la Grande Guerre, les autrices scandinaves de la « percée moderne ». Du suédois, elle a traduit le théâtre complet d’Anne Charlotte Leffler (Classiques Garnier, 2016), ainsi que des pièces de Victoria Benedictsson, Alfhild Agrell et Frida Stéenhoff (Avant-Scène théâtre, 2015 et 2016, Classiques Garnier, à paraître). Elle est également critique, metteure en scène et dramaturge.

Sur la chanson, elle a publié une biographie de Johnny Hallyday (Johnny Hallyday, L’idole des jeunes, Au diable Vauvert, collection « A 20 ans », 2013) et a écrit divers articles (« Renaud le chanteur protestant » (in La Saga Bost, une famille protestante, éd. par Laurent Gervereau et Patrick Cabanel, Labor et Fides, 2017, p. 286-305) et  «  L’anthropo(s)cène française : musique et écologie en France 1969-1975»  (in Tout vert  ! Le grand tournant de l’écologie 1969-1975, éd. par Laurent Gervereau and Cécile Blatrix, Musée du Vivant Agroparistech, 2016, p. 137-155).

Jean-Marie Fritz

Jean-Marie Fritz est professeur de littérature médiévale à l’Université de Bourgogne.

Après une thèse consacrée à une approche comparée des discours de la littérature, du droit, de la médecine et de la théologie sur la folie, Le discours du fou au Moyen Age (XII^e – XIII^e siècles. Etude comparée des discours littéraire, médical, juridique et théologique de la folie (Paris, PUF, coll. « Perspectives Littéraires », 1992), il a orienté ses recherches vers les sensory studies et s’est intéressé notamment à la place du sonore et à la balance entre vue et ouïe durant le millénaire médiéval (Paysages sonores du Moyen Age. Le versant épistémologique, Paris, Champion, 2000). Il a interrogé de plus près les rapports entre littérature et musique et les modes de représentation du sonore dans le roman, l’épopée et la poésie à travers la notion de « paysage sonore » (soundscape) dans La Cloche et la lyre. Pour une poétique médiévale du paysage sonore (Genève, Droz, 2011). Il s’intéresse également à la question du rapport texte / image dans les manuscrits enluminés, ainsi qu’à la figuration du son et du bruit dans l’image en collaboration avec des historiens de l’art et des musicologues (équipe Musiconis, http://musiconis.blogspot.fr/p/accueil.html).

Henri Garric

Henri Garric est professeur de littératures comparées à l’Université de Bourgogne.

Il a soutenu une thèse sur les représentations urbaines, à Paris III, sous la direction de Jean Bessière, thèse publiée depuis sous le titre Portraits de villes dans les discours contemporains (Honoré Champion, 2007).

Il a été maître de conférences pendant douze ans à l’ENS de Lyon. Pendant ces années, il a orienté ses recherches et ses enseignements dans plusieurs directions. Il s’est notamment intéressé aux théories du récit, aux romans contemporains, français, espagnols et anglophones, à l’anachronisme dans l’écriture de l’histoire littéraire. Plus particulièrement, il s’est intéressé aux rapports entre les arts et les littératures, explorant aussi bien des arts nobles comme la peinture et la musique savante, que les arts plus populaires, comme la bande dessinée. Sur ces rapports, il a publié Récit muet, récit burlesque, qui porte sur les expressions silencieuses aux XIXe et XXe siècles (Classiques Garnier, 2015).

Une partie importante de ses travaux porte sur la bande dessinée ; il a organisé à ce propos deux colloques internationaux en 2011 à l’ENS de Lyon, en 2015 à l’Université de Bourgogne, qui ont  donné lieu à deux publications, L’Engendrement des images en bande dessinée (2014) et La Destruction des images en bande dessinée (2022) (Presses Universitaires François Rabelais) ; un troisième colloque, La Mélancolie des images en bande dessinée a eu lieu en novembre 2022 à l’Université de Bourgogne. Enfin, en collaboration avec des historiens de l’Université de Bourgogne et des spécialistes de l’histoire du sport de l’Université de Franche-Comté, il a organisé un colloque sur Pif le chien, qui a donné lieu à publication en 2022 : Pif le chien. Esthétique, histoire, société (aux Éditions Universitaires de Dijon).

 

Béatrice Guéna

Béatrice Jongy-Guéna est Maîtresse de Conférences à l’Université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines en 9ème et 10ème sections.

Elle travaille sur les représentations contemporaines de soi (littérature et études culturelles). Ses recherches actuelles portent sur un genre hybride, entre autobiographie, fiction et essai, pratiqué par des auteurs tels que l’Autrichien W.G. Sebald et l’Espagnol Enrique Vila-Matas. Elle a fondé « L’auteur en jeu », groupe informel de recherche autour des fictions d’auteur.

Elle a publié une monographie : L’Invention de soi : Rilke, Kafka, Pessoa (Peter Lang, 2011) et divers articles sur Thomas Bernhard, Jean-Luc Lagarce, Fernando Pessoa, Franz Kafka, les nouveaux médias…

Elle a également coordonné L’Automédialité contemporaine (Revue d’études culturelles, n°4, Dijon, ABELL, 2008), Transmission / Héritage dans l’écriture contemporaine de soi (Clermont-Ferrand, PUB, 2009) ; Le Fils prodigue et les siens (XX^e-XXI^e siècles) : amour, violence et perversion (Paris, éditions du CERF, 2009), Les “petites tragédies” de Jean-Luc Lagarce (Dijon, Éditions du Murmure, 2011).

Irène Le Roy Ladurie

Irène Le Roy Ladurie a soutenu en décembre 2021 une thèse de littérature comparée, sous la direction d’Henri Garric, portant sur la place de la caresse dans les fictions érotiques et pornographiques dans la  littérature et la bande dessinée contemporaines.

Elle est actuellement ATER en études culturelles à l’Université de Lorraine et est membre associée du CPTC.

Pauline Franchini

Pauline Franchini est maîtresse de conférences en littératures comparées à l’Université Lyon  3 (IHRIM).

Elle a soutenu en décembre 2021 une thèse de doctorat (à paraître) intitulée La Littérature de jeunesse des Amériques à la croisée des minorités : Brésil, Caraïbe, États-Unis, sous la direction d’Henri Garric.

Elle est aujourd’hui membre associée du CPTC.

Manon Raffard

Manon Raffard est agrégée de Lettres Modernes et doctorante contractuelle à l’Université de Bourgogne.

Préparée sous la direction de Marie-Ange Fougère, sa thèse porte sur les interactions littéraires entre olfaction et savoirs abstraits dans la littérature francophone de 1857 à 1914 (https://olfaction.hypotheses.org/1136). Bien qu’essentiellement inscrites dans les sensory studies, ses préoccupations de recherche englobent aussi (entre autres) les études culturelles, les études cognitives, les études queer et les critical plant studies.

Pleinement engagée dans le libre-accès scientifique, elle fait partie de l’équipe éditoriale de la revue Savoirs En Lien (SEL), et dirige la revue Éclats depuis novembre 2022 (https://preo.u-bourgogne.fr/eclats/). Elle représente les intérêts des doctorant·es au conseil du CPTC depuis février 2022 et a coorganisé avec Isabelle Monin (CPTC) la journée doctorale de l’unité de recherche en avril 2022.

Son travail de recherche a donné lieu à plusieurs communications et publications :

• Productions à venir
  • « From Coumarou to New-Mown-Hay. A cultural history of coumarin across the Atlantic (1614-1924)». Contribution à l’ouvrage collectif History of the Senses, sous la direction de Andrew Kettler et William Tullett (Routledge, 2023).
  • Compte-rendu de l’ouvrage Mediality of Smells / Medialité des Odeurs (dir. Jean-Alexandre Perras et Érika Wicky, pub. Peter Lang, 2022) pour la revue French Studies (Oxford Academic).

• Productions passées
  • Décembre 2022 : Compte de l’ouvrage Interprétation littéraire et sciences cognitives (dir. Françoise Lavocat, pub. Hermann, 2016) pour la revue doctorale ECLATS.
  • Mars 2022 : Communication lors du séminaire de l’axe de recherche Littérature, arts majeurs, arts mineurs du CPTC. Titre de la communication : « À perdre haleine. L’imaginaire olfactif du baiser (1818-1903) ». À paraître dans la Revue d’Études Culturelles (dir. Vanessa Besand, 2023).
  • Décembre 2021 : « Foetor judaicus : antisémitisme et excrémentiel dans le récit français de la seconde moitié du XIX^e siècle ». Contribution à l’ouvrage collectif L’Excrémentiel au XIX^e siècle, sous la direction de Marie-Ange Fougère (Le Lérot, 2021).
  • Octobre 2021 : Communication lors du colloque Figures du Parfumeur, organisé par Alice Camus (Centre Roland Mousnier) et Erika Wicky (Lyon 2 / LARRHA). Titre de la communication : « “Un nez qui pense”. Le parfumeur-théoricien ». Captation audiovisuelle du colloque disponible en contactant le Centre de Recherche du Château de Versailles (https://chateauversailles-recherche.fr/francais). À paraître en 2023 aux Presses Universitaires de Rennes.
  • Juin 2021 : Communication lors de la journée d’études La Curée. Empire et Emprise de la chair, organisée par Cyril Barde et Michael Rosenfeld. Titre de la communication : « “Comme l’attouchement d’une main moite de volupté”. Toucher, genre et sexualité dans La Curée ». Captation audiovisuelle de la communication disponible sur Canal-U : https://www.canal-u.tv/video/site_pouchet_cnrs/emile_zola_la_curee_la_curee_des_sens.63203. Parution en 2022 dans le numéro 96 Cahiers naturalistes sous le titre « Toucher, genre et sexualité dans La Curée».
  • Mai 2021 : « De la baignoire au flacon : olfaction et masturbation féminine (1850-1914) ». Contribution à la journée d’études intitulée Femmes, féminité et parfums au XIX^e siècle : Imaginaires olfactifs et construction du genre sous la direction de Mathilde Leïchlé (EPHE), Erika Wicky (Lyon 2 / LARHRA) et Colline Zellal (Mucem).
  • Août 2020 : « Lire “en corps”. La lecture symptomatique de l’odeur de sainteté au XIX^e siècle ». Contribution à la journée d’études des Doctoriales de la SERD intitulée La partie et le tout. Partitions et (re)compositions des corps au XIX^e siècle. Actes en ligne sur https://doct19serd.hypotheses.org/.
  • Janvier 2020 : « Un mystère emblématique : le cas Luis d’Herdy (1875-1902) ». Contribution à l’ouvrage collectif Romanciers fin-de-siècle, publié sous la direction d’Edyta Kociubinska de l’Université Jean-Paul II, Lublin (Brill-Rodopi, 2020).
  • Avril 2017 : Éléments de bibliographie pour le numéro Sociabilités du parfum (2017/1, n°185) de la revue Littérature, sous la direction de Jean-Alexandre Perras et Érika Wicky.